
J’écris ces lignes un jour de réveil bien matinal et de belle fatigue… Avec mes deux enfants rapprochés, au programme du matin:
- un biberon à 4h,
- une petite digestion difficile jusque 5h,
- une poupette qui chouine à 5h30,
- un gros chien (mon premier bébé) qui demande à sortir à 5h40…
Se seraient-ils tous donnés le mot pour m’extirper des bras de morphée dès l’aube ? Mais au fait, comment on fait pour survivre à la fatigue, avec des enfants d’âges rapprochés ? Découvre mes astuces pour résister à la fatigue quand on est une maman de bébés rapprochés.
Enfants rapprochés: une multitude de journées dans une journée pour maman!
S’en est suivi:
- un petit café,
- une préparation dans la salle de bains,
- puis le réveil de ma princesse (cette demoiselle ne dort jamais plus tard que 06h30),
- son petit déjeuner et,
- la préparation de mes trublions.
7h50 sonnait le top départ pour le bureau et j’avais déjà l’impression d’avoir réalisé une matinée…. Non, non Mam’rou, tu viens de commencer ta journée, mais rassure-toi le week-end est proche !
On m’aurait dit que je serais réveillée tous les jours à l’aube sans possibilité de sieste réparatrice dans la journée il y a 3 ans, j’aurais répondu « je ne tiendrai JA-MAIS ». Comme quoi, on ne connait pas nos capacités !
L’énorme fatigue de maman avec des enfants d’âges rapprochés et la résistance incroyable de notre corps pour y survivre
Je n’aurais jamais pensé résister à une telle fatigue de maman
Biensur que je tiens (non sans mal certains jours, soyons honnêtes) mais nous avons bien plus de résistance qu’on ne le pense. Tant que nous ne sommes pas confrontés à une situation, on ne se sent pas capables et pourtant…
Dans mon cas, je pense que je n’ai pas fait de nuit correcte depuis le dernier trimestre de ma première grossesse, soit 20 mois !
L’histoire de mon épuisement de maman
Tout a commencé par un sommeil plus léger durant le dernier trimestre. Tu sais, le moment où dès que tu remues une jambe, ton bébé se met à faire de la gym tonique dans ton ventre alors qu’il est 3h du matin !
Cela te réveille doucement et aiguise tes sens et à ce moment précis pap’rou décide de se retourner dans le lit… Et là, c’est le drame … Bonjour Madame l’insomnie ! Ca faisait longtemps…
Ensuite est venue la merveilleuse naissance et les nuits entrecoupées de bibis et de réveils pour être sûre que tout va bien….
Puis les dents…. Ah ces dents ! Un jour de fatigue, j’ai indiqué à Poupette qu’elle pouvait rester à 12 dents, elle serait tout aussi jolie (oh la mère indigne) !
Et comme ils ont 13 mois d’écart, vous imaginez la suite…. On revient au dernier trimestre de grossesse (la seconde cette fois-ci !) avec les dents en prime (poupette ne m’a pas écouté elles ont continué à pousser !)
Puis finalement, on repart pour un tour ! La merveilleuse naissance et les nuits entrecoupées de biberons… J’imagine que dans quelques mois, j’écrirai un article sur « les dents, le retour ! »
Malgré ces 20 mois difficiles en terme de sommeil, je ne vais pas si mal. Mon moi d’il y a 3 ans me dirait « mais comment tu as fait ? ». En réalité, j’ai mis en place quelques petites astuces.
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Mes astuces pour survivre à la fatigue avec des enfants d’âges rapprochés
Pendant mon congé maternité
- Etant plutôt du matin, j’ai réussi à caler mon petit homme à l’heure à laquelle je fais la lecture à poupette avant sa sieste du matin. Je profite donc du moment de la sieste commune pour faire un brin de ménage, une petite lessive et le repas du midi,
- Idem pour l’après-midi pour le fameux « lecture biberon ». J’ai donc le temps de la sieste commune pour faire une sieste moi-même que j’ai baptisé « le repos du guerrier »
- J’ai adopté le rythme de mes petits loups le soir : je me suis couchée assez tôt (entre 21h et 22h grand maximum)
- J’ai demandé de l’aide à pap’rou sur un biberon par nuit.
Après la reprise du travail
Depuis mon retour de congé maternité, j’ai repris à 80% et je mets les mêmes astuces en place 3 jours par semaine. Pour ce qui est du reste de la semaine :
- Je décompte les jours qui me rapprochent du mini week-end (le mercredi) et du week-end (ça motive, il suffit de savoir décompter à partir de 2 !)
- Je fais attention à ne pas manger trop lourd le midi et à privilégier les vitamines.
Au-delà de ces petits stratagèmes, l’amour et le bonheur que j’ai à m’occuper de mes deux petits loups me fait souvent oublier cette fatigue accumulée (parce qu’il ne faut pas se mentir non plus, je ne suis pas prête pour un marathon tout de même, mes cernes ont tendance à me le rappeler le matin…).
Et si toutefois, j’ai un petit coup de fatigue en journée quand je suis avec eux, je demande à poupette de choisir un de ses livres musicaux, d’appuyer sur la chanson qu’elle souhaite et nous dansons tous les trois au rythme du reggae, du disco, du jazz ou de Mozart au gré des envies de ma princesse !
Cela fait plaisir à tout le monde et ça redonne un petit coup de fouet ! Il faut tout de même reconnaître que danser sur du Mozart relève de l’improbable !
Après une journée bien remplie et parfois harassante, il m’arrive de repenser à mon moi d’il y a 3 ans…
Je me dis tout simplement que je ne connaissais pas toutes mes capacités. J’ai réussi à trouver en moi, les ressources nécessaires pour résister à la fatigue en étant maman de bébés rapprochés.
Finalement avoir des enfants d’âges rapprochés, c’est aussi se redécouvrir (et pas qu’en terme de forme), trouver des astuces pour survivre à la fatigue, y arriver et repousser ce que l’on pensait être ses limites !