
Lorsque j’étais enceinte de poupette, ma sœur m’avait prévenu ! C’est la génération des bébés reflux. De son expérience d’assistante maternelle, elle ne voyait plus que ça…
Mais écoute-t-on toujours sa grande sœur ? Pour celles et ceux qui en ont une, vous saurez bien que non… Jusqu’à temps qu’on se retrouve confrontés au problème et là, … Allo ? SOS sœurette, tu me disais sur le reflux ??
Le RGO de mon premier bébé
Le jour où Poupette a commencé à:
- boire moins,
- régurgiter par jet son biberon,
- ne plus dormir de la journée (15 minutes… peut-on réellement appeler ça une sieste ?).
la douce appellation de reflux m’est revenue en mémoire…
Des premiers symptômes aux premiers traitements
J’en ai d’abord parlé à ma sage-femme puisque son jet de biberon est arrivé pour la première fois un jour de rééducation périnéale.
C’était juste avant de partir histoire de mettre un peu de piquant : changer la robe, le body, nettoyer le cou et le visage et être à l’heure au rendez-vous, quoi de plus normal quand on vient d’être maman !.
Elle m’a conseillé de faire chauffer le lait (parce qu’à la maternité, on te dit au départ, si elle digère bien vous lui donnez à température… note pour plus tard : ne pas tout écouter). Elle m’a également conseillé de passer au lait « gest » spécialement conçu pour les digestions difficiles…
J’ai tout appliqué et puis, quelques jours plus tard, c’était reparti ! Cette fois-ci, pas de rendez-vous, pas de pression sur le timing mais une inquiétude grandissante… Vous savez comme moi qu’au premier enfant, on s’inquiète vite et beaucoup…
J’ai donc décidé d’appeler mon médecin qui m’a conseillé de passer au lait AR (pour la novice que j’étais à l’époque, j’ai regardé sur internet pour savoir qu’AR voulait dire anti-régurgitation).
Le changement de traitement et la fin du reflux pour mon bébé
Quelques jours plus tard, pas de grande embellie à l’horizon…
Je suis donc allée voir le médecin cette fois-ci qui, au départ, m’a dit « à voir », peut-être faut-il la verticaliser un peu plus… Un peu insistante sur les bords (ça je sais bien faire !), elle y a regardé de plus près, jusqu’au moment où poupette nous a sorti une belle régurgitation douloureuse deux heures après son dernier biberon.
Nous sommes donc ressorties avec une ordonnance de Gaviscon pour nourrissons. Ah, ce fameux gaviscon….
Pour celles et ceux qui ont déjà eu l’honneur de faire sa connaissance en tant qu’adultes, vous devinerez que le donner à un nourrisson n’est pas une mince affaire….
Bébé allongé dans les bras, la pipette sur le côté de la bouche et surtout la tétine à portée de main afin d’éviter que la petite chipie ait la bonne idée de tout recracher…
Chez nous, pour poupette, ça a duré 3 mois… Que devrais-je dire, 3 LONGS mois durant lesquels elle pleurait dès qu’elle apercevait la pipette (même vide…).
Elle était apaisée et soignée mais somme toute phobique des pipettes ! Je vous rassure ça n’a pas duré …
Le reflux très important de mon deuxième bébé
Ne jamais penser qu’on connait le reflux…
Pour petithomme, je me disais être aguerrie au RGO et je me sentais capable de déceler le moindre petit signe de reflux….
Pour tout dire, à la maternité, j’ai tout de suite demandé un chauffe-biberon (j’avais retenu ma note pour plus tard !) Mais ce fameux reflux a pris une forme plus insidieuse….
Il a moins fait régurgiter mon petit bébé. J’ai donc pensé qu’il était plus doux. Je suis passée au lait AR tout de suite sans passer la case « gest », histoire de gagner un peu de temps.
Le médecin a prescrit du gel de polysilane. J’ai trouvé une amélioration. Cela a duré quelques semaines avec de petites régurgitations (beaucoup moins impressionnantes que Poupette) jusqu’au jour où mon bébé est devenu inconsolable de jour comme de nuit…
L’oesophagit de bébé
D’urgence nous sommes passés au gaviscon mais rien n’y a fait et 4 jours plus tard, on m’annonçait une œsophagite. Parce qu’un reflux peut aussi ne provoquer que quelques régurgitations mais beaucoup de remontées acides….
Mon petithomme est donc passé au médicament le plus fort et nos nuits et nos journées se sont apaisées en deux jours.
Un peu moins phobique des pipettes que sa sœur (mais juste un peu…), il est toujours pour autant parfois embêté par cette acidité…
J’ai souhaité compléter l’administration de ce médicament à une séance d’ostéopathe. Depuis qu’elle a réglé nos problèmes de sommeil cet été avec poupette, j’aime bien aller la voir lorsqu’il y a un petit ou plus gros souci. Elle complète souvent le médecin et fait même parfois des miracles.
Les RGO s’arrêtent en principe naturellement lorsque le bébé tient assis mais il peut rester jusqu’à temps qu’il marche…
Pour poupette ça s’est arrêté vers 6 mois, croisons les doigts pour que petithomme suive pour une fois les traces de sa sœur (allez petit bonhomme, tu peux le faire) !
Dans les deux cas, le mal de la dernière décennie des bébés nous en aura fait voir et même une mam’rou qui se sent aguerrie sur un sujet peut être bien surprise.
Un bébé n’étant pas l’autre, les manifestations d’un trouble peuvent être quelque peu différentes… et qui a souvent raison (il ne faut jamais dire toujours sur ce sujet, point trop n’en faut) ? Ah oui ! C’est la grande sœur !! 😉
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