
Ah cette mère parfaite que je ne serai jamais… ! Je vais te l’avouer : dans les premières semaines de vie de ma Poupette, j’ai bien essayé de l’être mais j’ai vite compris que ce n’était pas pour moi ! Imparfaite je suis et mère imparfaite je serai.
Un peu comme quelque chose qui n’est pas à ta portée, tu vois ! Genre, être DG de la plus grande entreprise du monde…. Eh bien, ça m’a fait pareil : j’ai réalisé que je ne le serai jamais ! Non, je ne serai jamais une maman modèle!
C’était un peu trop pour moi, pour ma santé mentale… Quand j’entendais la horde de mères parfaites autour de moi, en fait je culpabilisais parce que j’avais l’impression de ne jamais être à la hauteur.
Un petit ras-le-bol plus tard, j’ai décidé d’être moi : pas à LA hauteur mais à MA hauteur et c’est déjà pas mal ! 😉
La gestion de la maison n’a pas besoin d’être parfaite
Personnellement, c’est ce que je ressentais.
Face à une mère parfaite qui savait enquiller quelques heures de ménage acharné et de cuisine savoureuse, j’avais l’impression de ne pas gérer une cacahuète !
Ba oui, de temps en temps :
- J’ai de la poussière sur mes meubles,
- Un peu de bazar qui traine,
- Des poils de mon gros toutou qui se baladent allègrement sur mon sol
- Et un repas fait rapidement parce que… je n’ai pas eu le temps !
Bref, j’ai une maison qui vit ! A l’intérieur, deux enfants qui s’en donnent à cœur joie et une chienne qui leur donne volontiers la patte !
Pour autant, quand tu vas chez une mère parfaite, tu es toujours éblouie par le rangement, la déco et les plats !
Et en prime, quand elle vient chez toi, elle est toujours hallucinée de l’état de ta maison et tu vois à son regard toute ton imperfection de maman! Parce que la mère parfaite ne dit rien ouvertement, pourtant tu comprends vite tout ce qu’elle pense ;).
Très vite, tu te demandes : mais comment elle fait ? Perso, je n’ai toujours pas compris le secret, si ce n’est s’épuiser tous les soirs…
Ou alors, peut-être qu’elle a besoin que de 4 heures de sommeil par nuit… Dans ce cas, tout s’explique 😉
Dans tous les cas, pour préserver mon équilibre psychologique, je me suis vite dit qu’il fallait que j’arrête de fréquenter trop de mères parfaites et surtout de comparer…. Au moins, quand je fais mon ménage et que je cuisine, je suis fière de moi au lieu de culpabiliser ! 😉
La vérité sur les enfants de la mère imparfaite (non ce ne sont pas des monstres)
Dans un autre genre, quand tu rencontres la mère parfaite, elle te dit souvent que tes problèmes, elle :
- Ne les a jamais rencontrés ou,
- Elle les a très vite résolus
Et là, c’est le drame ! Parce que toi, ça fait 6 mois que tu galères sur les nuits et ça fait 3 mois que ta fille te dit « non » dès le réveil …
Comment ça se fait que t’as réussi à faire des enfants aussi peu sages ?!
Et quand tu te projettes, tu te dis que t’as pas fini, qu’ensuite ce sera l’étape de la politesse, de l’affirmation de soi, de l’école …
Bref, serait-ce ton éducation qui est moins bonne ? Ou ton attitude vis-à-vis de tes bambins ?
Et là, on dit « bonjour la maman imparfaite ! »
En réalité, je vais te dire le fond de ma pensée : la mère parfaite elle galère autant que toi ! Sauf qu’elle, elle ne le dit pas. Elle n’a peut-être pas eu les mêmes problèmes avec ses enfants mais elle en a eu, elle en a et elle en aura ! Un peu comme toutes les mamans du monde !
La seule différence : il y en a qui choisissent d’en parler librement et il y en a qui décident de ne rien dire ou de devenir amnésique !
Moi, perso, je préfère être du premier clan pour plusieurs raisons.
- En en parlant, tu peux peut-être avoir des petites astuces auxquelles tu n’aurais pas pensé
- En verbalisant, tu dédramatises et ça te fait du bien,
- En expliquant, parfois, tu comprends quelque chose auquel tu n’aurais pas pensé et t’arrives à trouver un petit truc efficace
Mon seul mot d’ordre : je choisis à qui je le dis et en général je le raconte à des mamans dans mon genre qui ne jugeront ni ma famille, ni mon mode de vie !

Carrière et bébé: un challenge pour nous les bad moms
Ah le sacro-saint dilemme : carrière versus bébé !
Est-ce que j’ai toujours autant de passion pour mon métier ? Est-ce que je tente une reconversion ? Est-ce que je reste m’occuper de mon enfant les premières années ? Je reprends à temps plein ou à temps partiel ? J’ai l’impression de ne pas avoir passer assez avec mon enfant, vrai ou faux ?
Autant de questions que la mère parfaite ne s’est jamais posé ! Elle assume pleinement sa carrière et profite à fond de ses enfants !
Toi de ton côté, t’es déchirée après une journée de boulot et quand tu récupères ton petit loup, t’es dégoûtée de ne pas pouvoir en profiter autant que t’en avais envie. Tu ressens tous les déchirements dans ton petit cœur de maman imparfaite.
Bref, quand tu vois qu’elle ne comprend pas tes préoccupations, tu sens que vous n’êtes pas sur la même longueur d’onde.
Tu l’écoutes te parler de ses dossiers palpitants qui pour toi n’ont plus le même attrait. Tu te dis tout simplement que t’es en train de décrocher sévère et d’abandonner ta carrière qui s’annonçait florissante.
La seule vraie question que t’as à te poser au lieu de culpabiliser est : qu’est ce qui te rend heureuse ?
Quand t’auras répondu, tu sauras vers quelle voie te diriger. Et là, je te promets que tu arrêteras de culpabiliser. Tu mettras les pions de ton échiquier en place pour trouver TON bonheur, peu importe la voie que tu as choisi !
Et en prime, t’es un peu feignasse sur les bords... La mère zéro défauts te le rappelle!
Là, c’est le coup de bambou face à la mère parfaite !
Quand tu entends tout ce qu’elle fait dans une journée, tu te dis que t’as vraiment un problème de tonus ou de courage !
Au choix : t’es devenue une petite larve ou une petite feignasse ! 😉
Je vais te dire, t’es ni l’une, ni l’autre !
As-tu déjà passé une journée entière avec la mère parfaite pour vérifier tout ce qu’elle te raconte ?! Je pense que non alors, t’es en droit de ne pas y croire et d’être une maman parfaitement imparfaite et ça, ça rassure !
En plus, toi, tu ne listes pas tout ce que tu fais mais je t’assure que déjà, t’occuper de tes enfants et les aimer du mieux que tu peux, tu peux être fière de toi !
Et pour finir, laisse dire mais ne compare pas. A chacune sa vie, ses envies, ses actes et surtout son bonheur !! De toute façon, la mère parfaite c’est surfait et c’est quand même d’un autre temps. Même le Monde le dit !
Alors, arrête de vouloir te comparer à la mère parfaite qui n’existe pas en réalité et sois une maman qui te ressemble tout simplement. En somme, la maman que tu rêves d’être ! La culpabilité c’est pas pour toi. Si je t’ai convaincue, n’hésite pas à me dire la maman que tu es et/ou dont tu rêves !