Stop aux jugements entre mamans, les 6 erreurs

Stop aux jugements entre mamans, les 6 erreurs mamrou louve

Se juger entre mamans, c’est un peu devenu le sport national préféré de ces dames !

C’est tellement plaisant de faire des remarques à une maman qu’il est devenu de bon ton en société d’apprécier la maternité de chacune ! En même temps, c’est si facile intellectuellement… En tout cas, bien plus facile que la tolérance et la compréhension de l’autre a priori ! 😉

Mon rêve en tant que mère de deux enfants, ce serait que ma fille et mon fils ne connaissent pas ce monde lorsqu’ils deviendront parents à leur tour.

Je souhaite qu’ils connaissent un monde plus respectueux de la diversité, plus compréhensif et moins jugeant voire blessant.

Parce que lorsque je suis devenue maman, j’ai été blessée par ces jugements entre mamans (jeunes ou moins jeunes) dits à haute voix.

J’ai même parfois douté de moi… Et je trouve que cette société est bien trop dure, trop cruelle envers les mamans d’aujourd’hui.

Ce qu’elle ne comprend cette foutue société, c’est que ses comportements, ses jugements affectent non seulement les mères mais aussi les enfants….

Comment un enfant peut être épanoui lorsque ses parents sont jugés ? Comment lui dire que certaines valeurs doivent être respectées lorsqu’il ne le constate pas dans les faits ?

Bref, autant de questions pour lesquelles je me bats contre ces jugements.

Pourquoi la société dans laquelle nous vivons est aussi jugeante à l’égard des mères ? Je te donne ma vision des choses en 6 raisons, que j’ai préféré qualifier d’erreurs !

Se croire dans une compétition : aux origines du jugement entre mères

Le premier des jugements à bannir est celui qui provient d’une compétition !

Certaines mamans et femmes se pensent dans une compétition pour décrocher le prix de la « mère de l’année ». Je les rassure tout de suite : il n’existe que dans leur tête donc il ne sert à rien de s’épuiser à tenter de le décrocher !

Se penser dans la course à la meilleure engendre des comportements largement négatifs ! En effet, plongées dans la course, certaines femmes ont besoin de dénigrer ce que font les autres pour se sentir valorisées.

C’est en tout cas ce que j’ai subi pendant quelques mois avec une maman bien plus âgée que moi. Elle avait soif de reconnaissance et de valorisation et pour cela, elle disait toujours qu’elle faisait mieux que moi…

Très irritant, elle m’a fait passer par les montagnes russes émotionnelles…. Pour autant, aujourd’hui, je dirais que je suis simplement triste pour elle, pour cette pression qu’elle se met et pour l’épanouissement qu’elle n’a jamais trouvé !

Le jugement, la compétition, le prix de l’année ne font pas le bonheur. Alors, il est temps de faire passer le message : ne nous pensons pas en compétition comme on nous l’apprend depuis tout petits…

Essayons d’être dans l’entraide. Pour cela, il y a un prérequis : soyons compréhensives les unes avec les autres et peut-être que nous arriverons à dire stop aux jugements. Et qui sait, à créer un monde meilleur !

Penser qu’il n’y a qu’un modèle de parentalité : un jugement de valeur maternelle

Un autre jugement de maman qui blesse, c’est celui des valeurs….

Chaque parent, mère, couple, éducation reçue, enfant étant différents, nous avons tous une parentalité unique !

Et régulièrement, nous sommes jugés dans cet exercice de parentalité… Et pas de bol : celle qu’on aime juger c’est maman !

Pour certains, ils jugeront sur des valeurs anciennes (le martinet étant une valeur sûre à leurs yeux) …

Pour d’autres, ils jugeront sur notre manière de communiquer avec notre enfant. Le premier qui dit non à son enfant sort !! 😉

Et puis, les autres jugeront sur tout un tas de choses qui m’échappent parfois…. Comprendre pourquoi on parle des jouets d’une petite fille ou du sport d’un enfant demande trop d’énergie pour me mettre à leur niveau…

Je comprends simplement que chacun a son modèle de parentalité et pense dure comme fer qu’il est unique et seul valable…

J’aurais tendance à répondre à ces personnes qu’il n’est valable qu’à leurs yeux et qu’il me semble que tous les parents ne font pas les choses à la perfection mais de leur mieux.

J’imagine donc qu’ils ont fait de leur mieux mais qu’on ne peut donc pas ériger leur éducation en modèle, tout comme toutes les autres d’ailleurs !

Bref, le jour où chacun l’aura compris et sera plus tolérant, on sera plus heureuses ! Alors stop au jugement de valeur de la parentalité !

Penser que chacune réagit de la même manière : le jugement des mamans par la standardisation

Notre société aime standardiser les choses, les personnes…. T’imagines bien que les mamans n’y échappent pas !

Aujourd’hui, pour se sentir bien, être considérée en société, il faut tout simplement répondre à un standard…. Mais je ne t’apprends rien sur le travail, le poids, l’habillement et j’en passe !

Eh bien, comme ce n’était pas assez, on a aussi demandé aux mères de famille de répondre à un standard pour le moins compliqué :

  • Working girl,
  • Maman en forme,
  • Sportive,
  • Ménagère hors-pair
  • Bonne cuisinière,

Voilà, grosso modo le standard actuel de la mère sans trop entrer dans les détails…

Ainsi, dès que maman sort des clous parce qu’elle ne veut pas reprendre le travail, arrête le sport, est épuisée, dit partage quand on parle ménage ou donne un burger aux enfants…. C’est le drame !

Et hop ! On a lâché les harpies qui se déchainent….

Comme si chacune d’entre nous devait réagir de la même manière au même moment. Comme s’il était inconcevable pour ces personnes d’avoir un point de vue ou une manière de faire différente de la leur.

Comme si être mère pouvait se définir….

Eh bien arrêtons avec ce jugement. Non, être maman ça ne se définit, par contre être bête et méchant oui…. Et ce paragraphe le fait à merveille ! 😉

Ne pas accepter que chacune avance avec les clés qu’elle a reçu : une mauvaise appréciation de l’humain

Quand on pense en perfection ou en super-héros plutôt qu’en humain, on en oublie que le jugement est trop facile…

L’humain, et donc la maman, se construit avec son caractère propre mais aussi avec ce qu’elle a reçu en héritage. Que ce soit son éducation, son histoire, ses faits marquants, bref ce qu’elle a vécu…

Ce vécu forge des comportements, des réactions et une éducation qu’elle transmettra.

Je ne suis pas en train de dire qu’on ne réagit que sur de l’acquis et de l’expérience et qu’on ne peut pas se défaire de comportements.

Je dis simplement que chacune d’entre nous perçoit le monde selon ses yeux et son vécu. Chaque maman avance dans sa maternité avec en somme « les clés qu’elle a reçues ». Que ce soit son héritage émotionnel, psychologique, ses valeurs ou son histoire.

Apprécier « les qualités » ou « les faits et gestes » d’une maman, c’est nier son vécu, sa singularité.

Alors, disons stop au jugement de l’autre sans prendre en compte son humanité. Les mamans, n’oublions pas qu’on est toutes l’autre de quelqu’un !

Penser que tous les enfants sont les mêmes : et si on considérait la diversité ?

Dans cet article, je voudrais simplement faire comprendre au plus grand nombre qu’une éducation s’adapte également.

A titre personnel, je ne réagis pas de la même manière avec ma fille et mon fils. J’ai devant moi deux caractères différents avec deux histoires déjà différentes ! Par conséquent, j’ai des réactions parfois opposées.

Ce qui fait réagir l’un ne fera pas réagir l’autre. Ce qui touche ma fille ne touchera pas forcément mon fils. Parce que bien qu’ils aient une multitude de choses et de personnes en commun, ils sont différents !

Juger une mère sur sa manière de faire avec un enfant, c’est un peu considérer qu’il y aurait une formule magique qui s’adapte à tous les enfants. C’est induire qu’ils sont un peu tous les mêmes.

C’est déjà les standardiser….

Alors, maman, ne commettons pas cette erreur ! Ne la commettons plus entre nous et considérons chaque enfant comme quelqu’un d’unique qui a besoin d’une parentalité, d’une éducation, d’une affection unique.

Penser que la perfection existe et qu’elle est atteignable : le jugement ultime de la mère parfaite

Ce jugement de la mère parfaite est bien le pire d’entre tous pour une jeune maman qui prend confiance en elle petit à petit….

Il provient d’une croyance fausse qui dicte que la perfection existe…. Dans les séries et les films, je dis oui ! Dans la vraie vie, bien sûr que non !

Le penser, c’est déjà se mettre en position de juger parce que l’autre ferait « moins bien » en faisant ou en pensant différemment….

Le penser, c’est déjà blesser une maman et la faire douter au lieu de l’aider.

Imaginer atteindre la perfection, c’est un rêve complètement fou. Tellement fou qu’il en devient dangereux pour soi et les autres.

Alors, non, disons stop à cette erreur pour ne plus nous juger entre nous les mamans !

Et toi, quel jugement t’a le plus blessé en tant que maman ?

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