
« To be or not to be », « Etre ou ne pas être, telle est la question ! ». Oui, d’accord je n’aime pas que les séries, j’ai aussi un penchant pour le théâtre 😉
« Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s’armer contre une mer de douleurs et d’y faire front pour y mettre fin » (je ne te la fais pas en anglais, j’ai un peu plus de mal !)
Sans vouloir concurrencer Shakespeare, je te le donne en version bad mom soft « Est-il préférable de vouloir paraitre mère parfaite en se mettant la pression constamment ou d’assumer la maman que tu es au risque de devoir faire fi du regard des autres ? »
En version vraie bad mom, ça donne « La mère parfaite me fait suer. Quoi qu’il en coûte, je me battrai pour être la maman que je suis au fond de moi ». Bon d’accord, on est loin de Shakespaere d’un coup… 😉
Allez, en restant à ma place, je te livre ma vision en 6 clés 😉
C’est quoi cette mère parfaite ?
C’est vrai après tout, c’est quoi cette nana qui gère tout à la perfection, sans aucune fatigue et avec un sourire CallGate ?!
Alors que toi, tu te sens vidée dès le réveil et que tu te couches avec les poules en ayant fait la moitié de ce que tu voulais faire ?!
C’est quoi cette maman qui te met une grosse pression dès qu’elle te sort un tuto version cours magistral sur le « comment être une bonne maman ? ».
Alors que toi tu te demandes tous les jours si t’as bien fait et que tu doutes un peu de toi en permanence.
Je vais te dire, cette mère est un mythe, aussi inimitable qu’irréel !
Alors « to be or not to be »… Perso, je dirais : tout le monde ne peut que répondre « not to be… a perfect mum » 😉
Le mieux est l’ennemi du bien : ne pas être cette perfect mum, finalement c’est bien !
C’est l’une de mes devises !! Et en soi, c’est plutôt vrai !
A toujours vouloir faire mieux pour être parfaite, tu fais moins bien !! Pourquoi ? Parce que tu t’épuises mentalement et physiquement dans une période où tu as déjà accumulé pas mal de fatigue.
Et crois-moi, la fatigue peut jouer de sacrés tours…
C’est bien simple, lors de mon premier congé maternité, je voulais absolument conserver une maison nickel, cuisiner frais et bon etc, etc. Je t’avoue que j’ai déclaré forfait au bout de quelques jours (pas endurante la nana ! 😉 )…
Je me suis sentie crevée et me suis rapidement dit que ça jouerait sur moi et sur ma relation avec ma fille si j’étais moins disponible physiquement mais surtout mentalement.
Alors j’ai tout simplement décidé de faire ce que je pouvais. Et en ne cherchant pas à faire mieux, je trouve que j’ai fait bien. En fait, j’ai fait à mon image et l’essentiel est bien là.
L’exigence n’est pas bonne pour le moral de maman : être une mère parfaite, ce n’est pas le bon plan !
Tu rencontreras beaucoup de personnes qui te diront que l’exigence est une qualité première. Moi, perso, je réponds que ça dépend…
Oui ça peut être une qualité au boulot par exemple. Par contre, en tant que jeune maman, je ne suis pas sûre que ce soit bénéfique…
Quand t’as subi 9 mois de bouleversements hormonaux, physiques et psychologiques. Que la fatigue s’en mêle accompagnée d’une jolie désorganisation pendant quelques temps… Je dirais que l’exigence doit être remplacée par l’indulgence !
Oui, sois indulgente avec toi-même. Tu fais au mieux et comme tu peux. Tu donnes tout ton amour et tu ce que tu peux entreprendre est dans l’unique but que ton bébé se sente bien.
Alors rassure-toi, tu fais bien !!
Ne sois pas exigeante au risque de péter littéralement un plomb avec toute la pression que tu pourrais te mettre. Aie l’indulgence d’une maman parce que ça fait du bien au moral !
La compétition c’est pour le sportifs ! Pas pour les mamans
Non la compétition n’est pas faite pour les mamans.
Et d’ailleurs, si la voisine veut entrer en compet’, tu peux toujours lui conseiller de commencer un sport, ça pourra assouvir son besoin d’être la meilleure 😉
La compétition au titre de la mère parfaite du mois, c’est tout simplement :
- Du temps de perdu quand on sait que personne n’est parfait,
- Stressant pour tout le monde,
- Vraiment dommage pour les enfants qui servent de faire-valoir…
Les mamans ont besoin de sérénité pour profiter de leurs enfants… Celle qui ne l’a malheureusement pas compris ne se rend pas compte des jolis moments qu’elle perd, loin de la pression et du stress qu’entraine une compétition acharnée…
Dommage pour elle et trop peu pour nous jeune maman !

Chaque maman cache sa part de vulnérabilité : ne pas être une mère parfaite c’est l’accepter !
Dans l’idéal maternel véhiculé aujourd’hui, une maman (parfaite) est forte. Elle a toujours le sourire et n’a aucun problème.
Elle a une carrière de haut vol et élève ses enfants avec une facilité déconcertante.
Bref, elle a tout d’une femme forte à qui rien ne fait peur : nouveaux challenges, enfants, ménage, cuisine, réceptions. C’est bien simple, rien ne lui résiste.
Sauf qu’en réalité, chacune de nous a sa part de vulnérabilité. Nous sommes humaines et nous avons toutes nos petites failles qui de temps à autre nous font souffrir.
Alors, tu l’auras compris, sur ce point comme sur bien d’autres, personne n’entre dans la case « mère parfaite »… Not to be a perfect mum 😉
Etre soi-même, c’est juste le bonheur !
Jeune maman, avec tout ce que l’on vient de se dire… On peut en conclure que nous ne sommes pas de mères parfaites. J’irais même plus loin : nous ne voulons pas en être !
Alors, pour être heureuses, soyons nous-même… Soyons la maman que nous rêvons d’être !!
Si je t’ai persuadé du « not to be a perfect mum », partage l’article ! Et si j’ai réussi à te convaincre d’être la maman que tu souhaites être sans complexe, n’hésite pas à me le faire savoir en commentaire, j’en serais très heureuse !